Le studio Le Pochat Photographe, spécialisé dans la photographie d’entreprise en Bretagne et dans le Morbihan particulièrement se veut exigeant quant à la qualité du travail rendu à ses clients. Cela commence par la parfaite compréhension de ses attentes bien sûr, d’une prise de vues irréprochable, évidement, mais aussi par la phase retouche. Une étape minutieuse et précise pour sublimer le travail.
Au premier regard que l’on porte sur une image, on ne prête pas attention au travail de prise de vue et encore moins à celui de la retouche et c’est bien normal. Pourtant, cette étape dite de « post-production » est absolument essentielle! C’est l’étape, peu ou mal connue sans laquelle, la photo professionnelle n’existe pas!
Sans hésiter, OUI !
Les photographes ne travaillent pas en Jpeg mais avec des fichiers RAW, un format contenant beaucoup plus d’informations essentielles pour une retouche qualitative.
Pour simplifier (sans entrer dans des détails techniques) le format Jpeg correspond à une photo finie, l’équivalent numérique d’une photo qui serait imprimée tandis qu’ un fichier Raw correspond à un négatif, numérique qui, pour le coup, nécessite d’être développé, c’est donc un fichier brut.
Il n’est pas « impossible » de retoucher une photo en format Jpeg en soit mais les informations y sont moins nombreuses, la photo serait dégradée assez rapidement. Pour un usage photo récréatif pourquoi pas mais pas pour un professionnel!
Contrairement au format Jpeg, un fichier Raw ne peut être lu que par un logiciel de retouche de type Photoshop ou équivalent.
Le développement, première phase de la post-production va permettre d’optimiser le fichier en fonction de la retouche que l’on aura choisi de réaliser. Il se fait donc différemment d’un photographe à l’autre en fonction des besoins et des choix artistiques. On gère donc à ce niveau l’exposition, le contraste, la balance des blancs de manière à avoir une vue d’ensemble plus précise de l’image.
Ensuite va s’opérer la suppression d’éléments disgracieux que l’on a pas pu éliminer à la prise de vues: véhicule que l’on a pu déplacer, poteau ou fil électrique, défaut ou tache, bouton sur la peau etc….
Attention néanmoins : ces opérations doivent être au service de l’image sans travestir la réalité. Dans le cas d’un hôtel par exemple où la vue depuis une chambre serait peu valorisante, on fera plutôt le choix de ne pas voir au travers de la vitre plutôt que d’avoir à effacer quelque chose d’existant et d’alors duper le client.
Enfin va s’opérer les retouches fines, celles les plus complexes, de colorimétrie, de contrastes localisés, parfois de morphing (modification légère de silhouette, de taille ou d’écartement des yeux) etc…
Toutes ces étapes, la part cachée du travail du photographe, représente environ 70% du temps de la production d’une image.
Si la retouche est une étape indispensable de la réalisation d’une photographie, il n’y a pas de règle absolue, si ce n’est celle de la retenue.
Je considère (tout en ayant conscience que c’est un point de vue personnel) qu’au cinéma, les effets spéciaux doivent être au service du film et non l’inverse! Aussi, de la même manière, je considère qu’une retouche qui se voit au premier coup d’oeil est une retouche ratée.
Outre le savoir-faire technique, il est tout aussi important de savoir « ne pas faire », ne pas abuser des centaines d’outils que le numérique offre désormais aux retoucheurs.
La retouche d’une photo corporate a pour subtile vocation de rajouter le petit effet « waouh » sans que ça ressemble en aucun cas à un filtre Instagram!
On aurait tendance à penser que la retouche est née avec Photoshop et qu’auparavant les photos n’étaient pas retouchées.
D’une part, les photos argentiques noir et blanc étaient développées avec des systèmes de masquage pour apporter plus ou moins de lumière sur les différentes zones de l’image.
Mais bon nombre de photos, notamment des portraits (principalement dans la première partie du 20 ème siècle) étaient très souvent retouchés à la main, en repeignant au pinceau directement sur l’image.
Ici, les imperfections de la peau (acnée, rougeurs…) ont été effacées au pinceau, les ombres atténuées et les les zones claires légèrement rehaussées.
A l’époque soviétique on observera une autre type de retouche, principalement en URSS: Pour faire disparaitre de manière définitive certains opposants, il arrivait parfois de récupérer les différentes photos sur lesquelles celui-ci apparaissait. Le travail du retoucheur consistait alors à remplacer la tête de la personne par une autre et redessiner parfaitement les jonctions. Ainsi, en re-photographiant la photo, on recréait un négatif numérique, preuve absolue que… la personne n’avait jamais existée!
1938: Staline fait disparaitre, au propre comme au figuré, Nikolaï Iejov, ami devenu ennemi. Il disparait donc littéralement de la photo.
Bien que ce soit aujourd’hui de plus en plus rare avec l’accès facilité aux logiciels de développement et de retouche, retoucheur est un métier à part entière. Ceux-ci ne font pas de prise de vues et leur travail consiste uniquement à gérer la partie post-production numérique soit en free-lance soit au sein d’une agence.
Vous aussi, faites appel aux services des studios Le Pochat Photographe pour apporter un regard neuf sur vos établissements, vos produits ou vos équipes.